Ah! Cette dichotomie éternelle entre le vrai et le faux, entre ce qui est naturel et ce qui ne l’est pas : « La vraie beauté n’a pas besoin de maquillage, le vrai courage n’a pas besoin d’un petit remontant et le vrai cidre n’a pas besoin de produits œnologiques ».Cependant, d’autres vous diront qu’en attendant le jour où l’humain moyen regardera le monde et ses semblables avec les yeux du cœur, ils auront besoin de maquillage pour susciter des sourires aimables, d’un petit remontant pour surmonter la cruauté du quotidien et éventuellement, d’utiliser un peu de sulfite pour s’assurer que leurs cidres demeurent appréciables jusqu’aux consommateurs. Vous l’aurez sans doute deviné, je vais vous parler des produits œnologiques, particulièrement sous l’angle de la raison de son utilité. Étant donné qu’il s’agit d’un vaste sujet, je ne m’étendrai pas trop dans les détails et m’en tiendrai aux ingrédients autorisés par la législation québécoise; et comme l’indique le ton de mon intro, il ne s’agit pas d’un manifeste pro ou anti produits œnologiques. Si le débat vous intéresse, laissez le moi savoir en commentaires et on y reviendra…

Barbe Rouge brasseur itinérant : rouge couleur passion!
J’ai rencontré David Thériault il y a presque une décennie, dans l’Est du Québec, puis en Gaspésie et dans la Baie des Chaleurs. Derrière le comptoir du Malbord de Sainte-Anne-des-Monts, il était déjà un gaillard très sympathique, passionné. C’était bien avant qu’il ne devienne Barbe Rouge, un nom qui frappe les esprits, qui évoque le « sans compromis ». Je lui ai posé quelques questions et il s’est livré au jeu avec beaucoup de générosité. David Thériault est un brasseur au parcours différent et très intéressant, je vous le promets!
Commentaires