Annoncé il y a 3 semaines, la fin des opérations de brassage de bière chez Vrooden pour se concentrer à l’élaboration d’un vin de riz a fait couler beaucoup d’encre. Derrière un message légèrement maladroit, dicté par une déception à peine masquée, une question se pose : est ce que le cas Vrooden est un cas isolé.
Si vous n’avez aucune idée de quoi je parle, un petit résumé s’impose. Après plusieurs années en opération, Vrooden cesse ses activités de brassage de bière et considère que le marché est très concurrentiel, que l’effet « nouveauté » tue la culture bière et qu’il est nécessaire, pour survivre, de faire des boissons alcoolisées qui s’éloignent de la bière pour réussir à se démarquer. La brasserie considère que le marché à évolué dans une direction qui n’était pas leur créneau et que, même si ses bières, ont gagnés plusieurs concours de bière à l’international, les consommateurs sont tellement submergés de nouveautés et de produits « tendances » qu’ils en oublient les classiques. Un message fort qui a eu l’effet d’une bombe dans le milieu, habitué à des discours plus nuancés…
Le ton du message était sans équivoque, une certaine amertume se glissait entre chaque phrase ou chaque justification de l’arrêt de production. La gestion des relations publiques, surtout sur les réseaux sociaux, est un art qui ne se maitrise pas forcément. C’est d’ailleurs devenu un métier à part entière. Mais derrière la maladresse de ce message se cache un cri du cœur, une décision difficile pour des gens passionnés, qui ont investis temps et argents dans un projet micro brassicole. Est-ce que Vrooden est un cas isolé ou de plus en plus de microbrasseries partagent ses propos ?
Il faut distinguer 3 messages clés dans le témoignage de Vrooden : le marché CAD, la spirale nouveautés et l’avenir du marché de la bière de microbrasserie.

Barbe Rouge brasseur itinérant : rouge couleur passion!
J’ai rencontré David Thériault il y a presque une décennie, dans l’Est du Québec, puis en Gaspésie et dans la Baie des Chaleurs. Derrière le comptoir du Malbord de Sainte-Anne-des-Monts, il était déjà un gaillard très sympathique, passionné. C’était bien avant qu’il ne devienne Barbe Rouge, un nom qui frappe les esprits, qui évoque le « sans compromis ». Je lui ai posé quelques questions et il s’est livré au jeu avec beaucoup de générosité. David Thériault est un brasseur au parcours différent et très intéressant, je vous le promets!
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