Les pots découverts sont de différentes tailles, certaines entrant dans le creux de la paume d’une main. Au fonds de 20 de ces récipients sur les 50 trouvés, des résidus fossilisés ont été analysés. La composition du sol entourant les céramiques a aussi été scrutée de près. Les scientifiques ont, ains détecté des composés résiduels correspondant à la fermentation de la bière ne se trouvant pas naturellement dans le sol ou dans d’autres artéfacts du site. Seul l’alcool laisse de telles traces. Par n’importe quel type d’alcool : de la bière. Du moins, de la bière dans un sens général, c’est-à-dire une boisson fermentée plutôt trouble à base de céréale – ici du riz – d’herbe à chapelet (connu aussi sous le nom de « larme de job ») et de tubercules non identifiés.

Barbe Rouge brasseur itinérant : rouge couleur passion!
J’ai rencontré David Thériault il y a presque une décennie, dans l’Est du Québec, puis en Gaspésie et dans la Baie des Chaleurs. Derrière le comptoir du Malbord de Sainte-Anne-des-Monts, il était déjà un gaillard très sympathique, passionné. C’était bien avant qu’il ne devienne Barbe Rouge, un nom qui frappe les esprits, qui évoque le « sans compromis ». Je lui ai posé quelques questions et il s’est livré au jeu avec beaucoup de générosité. David Thériault est un brasseur au parcours différent et très intéressant, je vous le promets!
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