La gazéification en dégustation (2e partie)

Passer d’une Ale anglaise en cask à une bière belge en bouteille, c’est comme se baigner dans un lac calme, puis se lancer illico dans un bain tourbillon… Vous comprendrez que l’effet sur le corps sera saisissant! Au dernier numéro, je vous présentais les deux modes de gazéification les plus communs en Amérique du Nord : la gazéification artificielle autour de 2,5 volumes de CO2 et la gazéification naturelle au même volume. Bien que ces méthodes soient les plus populaires sur notre continent, il reste qu’une panoplie d’autres textures – comme celle des Britanniques et celles des Belges – sont possibles. Voici un survol des techniques de refermentation et de service qui influent beaucoup sur la texture d’une bière. Gazéification à l’azote Une visite du musée Guinness à Dublin révèle rapidement que la version non azotée de la Guinness, proposée en bouteille sur place, est une créature complètement différente de celle…