Acheter local et si possible directement chez le producteur sont des comportements de plus en plus valorisés chez les consommateurs. L’industrie de la bière n’y échappe pas. Vendre une bière qui provient de la ferme, voilà un succès marketing garanti. Pourtant, n’est pas ferme brassicole qui veut. Il ne suffit pas de faire des bières dites « fermières », un terme qui réfère à un style de bière bien précis. Brasser de la bière en achetant son orge ou son houblon des producteurs agricoles voisins, aussi louable que ce soit, ne suffit pas non plus pour prétendre au titre de ferme brassicole. Dans l’expression « ferme brassicole », il y a le mot « ferme », et toute la réalité agricole qui vient avec. Rendons à César ce qui revient à César. Des brasseurs québécois se lèvent chaque matin pour nourrir leurs animaux, semer de l’orge, récolter du houblon, entre deux brassées de bière. Un métier sur mesure, qu’ils…

Barbe Rouge brasseur itinérant : rouge couleur passion!
J’ai rencontré David Thériault il y a presque une décennie, dans l’Est du Québec, puis en Gaspésie et dans la Baie des Chaleurs. Derrière le comptoir du Malbord de Sainte-Anne-des-Monts, il était déjà un gaillard très sympathique, passionné. C’était bien avant qu’il ne devienne Barbe Rouge, un nom qui frappe les esprits, qui évoque le « sans compromis ». Je lui ai posé quelques questions et il s’est livré au jeu avec beaucoup de générosité. David Thériault est un brasseur au parcours différent et très intéressant, je vous le promets!
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