Est-il vrai que l’on boit plus d’alcool chez soi qu’au bar?

Une rumeur se répand depuis le début de la pandémie de Covid-19 : la population boirait davantage à la maison qu’elle ne le ferait dans un débit de boisson. Un coup de sonde d’Éducalcool, atteste qu’une minorité (18 %) des Québécois(es) estiment que leur consommation d’alcool a augmenté1. Plusieurs facteurs sont invoqués pour expliquer ce sursaut de consommation d’alcool : le stress, l’ennui, la solitude aussi.    L’historien de l’alcool que je suis n’a pas pu s’empêcher de lever un sourcil devant ces hypothèses. Boire de l’alcool est loin d’être nouveau. Pourtant le discours entourant la surveillance, le contrôle et la régulation de la consommation d’alcool individuelle ont changés dans le temps. Comme aujourd’hui, c’est publiquement que les limites de l’acceptable et de l’inacceptable se négocient.   Justice et ébriété publique  Dans la plupart des sociétés d’héritage chrétien, la consommation immodérée d’alcool est considérée comme une activité dangereuse pouvant mener au péché, parfois mortel pour l’âme. La perte de con­trôle…

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