Lorsque j’ai débuté dans le brassage amateur il y presque dix ans, la formation était rare, les communautés francophones balbutiantes, les réseaux sociaux naissaient à peine, les vidéos en ligne étaient plutôt louches et l’accès aux ingrédients locaux était (plus que) limité. 10 ans d’évolution Depuis dix ans, l’information a explosé. Il est possible de se former en ligne avec des centaines de vidéos, il y a plus de livres que jamais (mais malheureusement peu de qualité en français), les communautés sur les réseaux sociaux ont explosé (pensons à Nanobrasseur qui a dépassé les 10 000 membres!) et nous avons maintenant accès à des houblons, des levures et des malts 100 % québécois (sans parler des ingrédients exotiques comme les kviek, koji et autres spécialités jadis limités à certaines régions du monde). Côté matériel aussi, il y a eu une petite révolution. Il y a dix ans, il n’y avait…

Barbe Rouge brasseur itinérant : rouge couleur passion!
J’ai rencontré David Thériault il y a presque une décennie, dans l’Est du Québec, puis en Gaspésie et dans la Baie des Chaleurs. Derrière le comptoir du Malbord de Sainte-Anne-des-Monts, il était déjà un gaillard très sympathique, passionné. C’était bien avant qu’il ne devienne Barbe Rouge, un nom qui frappe les esprits, qui évoque le « sans compromis ». Je lui ai posé quelques questions et il s’est livré au jeu avec beaucoup de générosité. David Thériault est un brasseur au parcours différent et très intéressant, je vous le promets!
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