Luc Boivin devrait être vice-président d’une entreprise de systèmes d’automatisation spécialisée dans le domaine brassicole sur la Rive-Nord de Montréal. Mais quelque part sur son chemin, l’influence de son entourage a eu le dessus et l’a plongé dans un cercle vicieux d’eau, de céréales, de levure et de houblons. La chute fut si vertigineuse que c’est finalement comme brasseur à plus de 3 heures de la métropole qu’il a choisi de faire sa marque. Électromécanicien industriel de formation, Luc a été embauché chez Boréale vers 1992 pour faire de la maintenance d’équipements dans l’usine. Ses connaissances allaient s’avérer un précieux atout pour la jeune brasserie. De son côté, il était tanné de vendre des produits d’automatisation et avait envie de quelque chose d’un peu plus manuel. Il ne connaissait rien à la bière, mais à quoi bon? Comment avez-vous commencé à brasser de la bière ? Je me rappelle avoir…

Barbe Rouge brasseur itinérant : rouge couleur passion!
J’ai rencontré David Thériault il y a presque une décennie, dans l’Est du Québec, puis en Gaspésie et dans la Baie des Chaleurs. Derrière le comptoir du Malbord de Sainte-Anne-des-Monts, il était déjà un gaillard très sympathique, passionné. C’était bien avant qu’il ne devienne Barbe Rouge, un nom qui frappe les esprits, qui évoque le « sans compromis ». Je lui ai posé quelques questions et il s’est livré au jeu avec beaucoup de générosité. David Thériault est un brasseur au parcours différent et très intéressant, je vous le promets!
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