Toute jeune, Catherine Foster a plongé les lèvres dans une étrange bière africaine du Burundi. Comme pour son père, cette gorgée s’est avérée déterminante sur son destin. Passionnée de culture, de saveurs et de terroir, elle est aujourd’hui l’une des rares brasseuses de la scène brassicole québécoise. Fière de mettre ses valeurs à l’avant-plan de sa brasserie, elle est heureuse de perpétuer le projet de son père, la Korrigane. Au début des années 90, Jean Foster, le père de Catherine, se met à brasser de la bière suite à son retour d’un périple de trois ans en Afrique où il a découvert la tradition brassicole des habitants de Gitega au Burundi. La famille était ainsi invitée à des fêtes où était brassée spécialement pour l’occasion une bière de sorgho et de banane. Celle-ci était préparée de façon très artisanale, à partir de la céréale complète et du mortier. Inspiré par…

Barbe Rouge brasseur itinérant : rouge couleur passion!
J’ai rencontré David Thériault il y a presque une décennie, dans l’Est du Québec, puis en Gaspésie et dans la Baie des Chaleurs. Derrière le comptoir du Malbord de Sainte-Anne-des-Monts, il était déjà un gaillard très sympathique, passionné. C’était bien avant qu’il ne devienne Barbe Rouge, un nom qui frappe les esprits, qui évoque le « sans compromis ». Je lui ai posé quelques questions et il s’est livré au jeu avec beaucoup de générosité. David Thériault est un brasseur au parcours différent et très intéressant, je vous le promets!
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